07. Συνθήματα

Η συλλογή συνθημάτων που ακολουθεί είναι έργο ενός Βέλγου, του Daniel Dzierzgowski και τα βρίσκετε στην ιστοσελίδα του http://users.skynet.be/ddz/mai68. Κάτω από μερικά συνθήματα σημειώνει και τα σημεία (Πανεπιστήμια ή δρόμους) όπου βρέθηκαν γραμμένα. Την αγγλική μετάφραση κάποιων συνθημάτων βρίσκετε εδώ http://www.bopsecrets.org/CF/graffiti.htm

  • À bas la charogne stalinienne
  • À bas les groupuscules récupérateurs (Rue d’Ulm)
  • À bas la société de consommation.
  • À bas la société spectaculaire-marchande.
  • À bas le crapaud de Nazareth (Sorbonne)
  • À bas le réalisme socialiste. Vive le surréalisme. (Condorcet)
  • À bas les journalistes et ceux qui veulent les ménager (Sorbonne, hall grand amphi.)
  • À bas l’État.
  • À bas le sommaire
    Vive l’éphémère
    Jeunesse Marxiste Pessimiste
    Vive l’Association Internationale des Travailleurs (Sorbonne)
  • À bas le vieux monde
    «Je me souviens de cette inscription qu’on avait mise sur le mur de la poste de la rue des Archives: `À bas le vieux monde !’, je la regardais et je croyais que le vieux monde allait disparaître parce qu’on l’avait écrit. On avait une idée biblique de la parole !» (Alexandre, cité par Nicolas Daum, Des révolutionnaires dans un village parisien, Londreys, Paris, 1988, p. 111).
  • À bas l’objectivité parlementaire des groupuscules. L’intelligence est du côté de la bourgeoisie. La créativité est du côté des masses. Ne votez plus. (Sorbonne)
  • Abolition de l’aliénation.
  • Abolition de la société des classes.
  • L’aboutissement de toute pensée, c’est le pavé dans ta gueule, C.R.S. (Rue de Rennes)
  • L’action ne doit pas être une réaction mais une création (Censier)
  • L’action permet de surmonter les divisions et de trouver des solutions.
  • L’âge d’or était l’âge où l’or ne régnait pas. Le veau d’or est toujours de boue. (Odéon, foyer)
  • L’agresseur n’est pas celui qui se révolte mais celui qui affirme
    Nanterre
  • L’agresseur n’est pas celui qui se révolte mais celui qui réprime (Rue Saint-Jacques)
  • Aimez-vous les uns sur les autres (Censier)
  • L’alcool tue. Prenez du L.S.D.
  • «Amnistie : acte par lequel les souverains pardonnent le plus souvent les injustices qu’ils ont commises.» (Ambrose Bierce)
    [La définition dans le Devil’s Dictionary de Bierce est plus précisément : «magnanimité de l’État envers les contrevenants qu’il serait trop coûteux de punir».]
  • L’anarchie c’est Je
    Nanterre, entrée côté A1
  • L’aptitude de l’étudiant à faire un militant de tout acabit en dit long sur son impuissance. -Les filles enragées.
  • Les armes de la critique passent par la critique des armes (Odéon, rue Rotrou)
  • Arrêtez le monde, je veux descendre
    Cité ici par le Garde-mots; certains attribuent cette phrase à Obaldia.
  • L’art est mort. Godard n’y pourra rien. (Sorbonne)
  • L’art est mort, libérons notre vie quotidienne.
  • L’art est mort, ne consommez pas son cadavre.
  • Attention : les arrivistes et les ambitieux peuvent se travestir en «socialards».
  • Attention les cons nous cernent. Ne nous attardons pas au spectacle de la contestation, mais passons à la contestation du spectacle.
    Odéon
  • «Au grand scandale des uns, sous l’oeil à peine moins sévère des autres, soulevant son poids d’ailes, ta liberté.»
    André Breton, «Ode à Charles Fourier», Salle C20, Nanterre
  • Autogestion de la vie quotidienne
    Place du Panthéon
  • Autrefois, nous n’avions que le pavot. Aujourd’hui, le pavé.
    Nanterre
  • Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
  • À vendre, veste en cuir spéciale manifestation, garantie anti-CRS, grande taille, prix 100 F
    Nanterre
  • Ayez des idées
    Faculté de droit du Panthéon
  • Baisez-vous les uns les autres sinon ils vous baiseront
    Sorbonne, hall Richelieu
  • Bannissons les applaudissements, le spectacle est partout.
  • La barricade ferme la rue mais ouvre la voie
    Place Saint-Michel et/ou Nanterre, amphi musique
  • Le bâton éduque l’indifférence
    Sorbonne (certaines sources mentionnent «béton» et non «bâton»; «béton» me semble moins compréhensible)
  • Belle, peut-être pas, mais ô combien charmant. La vie contre la survie.
  • Bien creusé vieille taupe
    Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
  • Le bleu restera gris tant qu’il n’aura pas été réinventé
    Nanterre
  • Le bonheur est une idée neuve.
  • Un bon maître nous en aurons dès que chacun sera le sien
    Hall Sc. Po.
  • La bourgeoisie n’a pas d’autre plaisir que de les dégrader tous
    Assas
  • Cache-toi, objet
    Sorbonne, hall Richelieu
  • Camarades, 5 heures de sommeil sur 24 sont indispensables : nous comptons sur vous pour la révolution.
  • Camarades, l’amour se fait aussi à Sc. Po., pas seulement aux champs
    Sciences Po
  • Camarades, lynchons Séguy !
  • Camarades, si tout le peuple faisait comme nous…
  • Camarades, vous enculez les mouches
    Nanterre, amphi. musique
  • Céder un peu c’est capituler beaucoup (Beaux-Arts)
  • Celui qui peut attribuer un chiffre à une (é)motion est un con
    Sorbonne
  • Ce n’est pas seulement la raison des millénaires qui éclate en nous, mais leur folie, il est dangereux d’être héritier
    Nanterre
  • C’est en arrêtant nos machines dans l’unité que nous démontrons leur faiblesse.
    Rue de Seine
  • «C’est parce que la propriété existe qu’il y a des guerres, des émeutes et des injustices.» (Saint Augustin)
  • C’est pas fini !
    Boulevard Saint-Michel
  • Ceux qui ferment les portes à clé sont des froussards donc des ennemis
    Censier
  • Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau.
  • Ceux qui parlent de révolution et de lutte des classes sans se référer à la réalité quotidienne parlent avec un cadavre dans la bouche
    Lycée Henri IV
  • Changez la vie, donc transformez son mode d’emploi
    Odéon, rue Rotrou
  • Chassez le flic de votre tête.
  • Colle-toi contre la vitre. Croupis parmi les insectes
    Nanterre
  • «Le combat est père de toute chose.» (Héraclite)
  • Comment penser librement à l’ombre d’une chapelle ?
    Sorbonne
  • Concours du prof le plus bête. Osez donc signer les sujets d’examen.
    Sorbonne
  • Le conservatisme est synonyme de pourriture et de laideur
    Nouvelle faculté de médecine, Grand Hall
  • Consommez plus, vous vivrez moins
    Rue de Rennes et/ou Sorbonne, hall Richelieu
  • Construire une révolution, c’est aussi briser toutes les chaînes intérieures
    Médecine
  • Contestation. Mais con d’abord
    Nanterre, escalier C
  • Cours camarade, le vieux monde est derrière toi
    Sorbonne et/ou Odéon, rue Rotrou et/ou Sorbonne, hall grand amphi.
  • Cours camarade, le P.C.F. est derrière toi
    ???? Référence à G. Séguy, à la position («récupératrice», disait-on à l’époque) du Parti Communiste Français lors des élections, etc.
  • Cours, connard, ton patron t’attend
    Métro Duroc
  • Créez.
  • Crier la mort c’est crier la vie
    Nanterre, salle C20
  • C.R.S. qui visitez en civil, faites très attention à la marche en sortant
    Odéon
  • La culture c’est l’inversion de la vie
    Rue de Vaugirard
  • «Dans la révolution, il y a deux sortes de gens : ceux qui la font et ceux qui en profitent.» (Napoléon)
  • Dans le décor spectaculaire, le regard ne rencontre que les choses et leur prix.
  • Dans les chemins que nul n’avait foulés, risque tes pas ! Dans les pensées que nul n’avait pensées, risque ta tête !
    Odéon, escalier hall
  • Debout les damnés de l’Université.
  • Déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette
    Odéon
  • Déchristianisons immédiatement la Sorbonne
    Sorbonne
  • Déculottez vos phrases pour être à la hauteur des Sans-culottes
    Rue d’Ulm et/ou Cour Sorbonne
  • Déjà 10 jours de bonheur
    La Mutualité et/ou Censier
  • Défense de ne pas afficher
    Sc. Po
  • Désirer la réalité, c’est bien ! Réaliser ses désirs, c’est mieux
    Sorbonne, Hall Grand amphi.
  • Dessous les pavés c’est la plage…
    Sorbonne
  • Dieu, je vous soupçonne d’être un intellectuel de gauche
    Condorcet
  • Le discours est contre-révolutionnaire.
  • Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend
    Nanterre
  • L’économie est blessée, qu’elle crève !
    Rue Linné
  • Écrivez partout !
  • L’éducateur doit être lui-même éduqué
    Sorbonne
  • Élections pièges à cons
    Place Saint-Michel
  • L’émancipation de l’homme sera totale ou ne sera pas
    Censier
  • Embrasse ton amour sans lâcher ton fusil
    Odéon
  • L’ennemi du mouvement, c’est le scepticisme. Tout ce qui a été réalisé vient du dynamisme qui découle de la spontanéité.
  • L’ennui est contre-révolutionnaire.
  • Enragez-vous
    Nanterre, amphi. Musique et/ou Censier, les C.A.
  • En tout cas pas de remords !
  • Espérance : ne désespérez pas, faites infuser davantage.
    Sorbonne, Cour. Cette phrase est dûe à Henri Michaux.
  • Est prolétaire celui qui n’a aucun pouvoir sur l’emploi de sa vie quotidienne et qui le sait
    Nanterre et/ou Odéon
  • Et cependant, tout le monde veut respirer et personne ne peut respirer et beaucoup disent «nous respirerons plus tard». Et la plupart ne meurent pas car ils sont déjà morts.
  • Êtes-vous des consommateurs ou bien des participants ?
  • Être libre en 1968, c’est participer.
  • Être réactionnaire c’est justifier et accepter la réforme sans y faire fleurir la subversion
    E.S. Saint-Louis
  • Être riche c’est se contenter de sa pauvreté ?
    Censier
  • Et si on brûlait la Sorbonne ?
    Sorbonne
  • L’état c’est chacun de nous
    Quai Malaquais
  • Les étudiants sont cons.
  • Exagérer c’est commencer d’inventer
    Censier
  • Exagérer, voilà l’arme
    Censier
  • Examens = servilité, promotion sociale, société hiérarchisée.
  • Explorons le hasard
    Boulevard Saint-Germain
  • Fais attention à tes oreilles, elles ont des murs
    Censier
  • Faites l’amour et recommencez
    Rue Jacob et/ou Odéon
  • Faites la somme de vos rancoeurs et ayez honte
    Censier
  • Le feu réalise !
    Nanterre
  • Fin de l’Université.
  • Un flic dort en chacun de nous, il faut le tuer
    Censier
  • La forêt précède l’homme, le désert le suit.
    Sorbonne, hall grand amphi.
  • Les frontières on s’en fout.
  • Les gens qui travaillent s’ennuient quand ils ne travaillent pas. Les gens qui ne travaillent pas ne s’ennuient jamais
    Sorbonne
  • Godard : le plus con des Suisses pro-chinois !
  • L’homme n’est ni le bon sauvage de Rousseau, ni le pervers de l’église et de La Rochefoucauld. Il est violent quand on l’opprime, il est doux quand il est libre.
  • Un homme n’est pas stupide ou intelligent : il est libre ou il n’est pas
    Médecine
  • D’un homme, on peut faire un flic, une brique, un para, et l’on ne pourrait en faire un homme ?
    Nanterre, amphi. musique
  • L’humanité ne sera heureuse que quand le dernier capitaliste sera pendu avec les tripes du dernier gauchiste
    Condorcet
  • L’humanité ne sera vraiment heureuse que lorsque le dernier des capitalistes aura été pendu avec les tripes du dernier des bureaucrates
    Rue Lhommond
  • Hurle.
  • Ici, bientôt, de charmantes ruines.
  • Ici, on spontane
    Censier
  • Il est douloureux de subir les chefs, il est encore plus bête de les choisir.
  • Il est interdit d’interdire
    Rue Saint-Jacques et/ou Nanterre, amphi musique
    Je lis sur Wikipedia que cette phrase aurait été prononcée par dérision par Jean Yanne dans une de ses émissions radiophoniques du dimanche au printemps 1968; il aurait été surpris de l’avoir entendue reprise au premier degré.
  • Il est interdit d’interrompre
    Hall, Sciences Po.
  • «Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante.» (Nietzsche)
  • Il faut systématiquement explorer le hasard
    Censier
  • Il n’est pas de pensées révolutionnaires. Il n’est que des actes révolutionnaires
    Rue Gay-Lussac
  • Il n’y a de mortel, de temporel, de limitée et d’exclusif que dans l’organisation et dans les structures
    Nanterre, hall A1
  • Il n’y aura plus désormais que deux catégories d’hommes : les veaux et les révolutionnaires. En cas de mariage, ça fera des réveaulutionnaires.
    Educat. surveillée
  • Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront pas la venue du printemps
    ?
  • Il y a, en France, 38 000 communes… nous en sommes à la seconde
    Sciences-Po
  • «Imagination n’est pas don mais par excellence objet de conquête.» (Breton)
  • L’imagination prend le maquis
    Sorbonne
  • L’imagination prend le pouvoir
    Rue de Seine et/ou Science Po., escalier
  • L’insolence est la nouvelle arme révolutionnaire
    Médecine
  • Interdit d’interdire. La liberté commence par une interdiction : celle de nuire à la liberté d’autrui.
    Sorbonne
  • Inventez de nouvelles perversions sexuelles (je peux pus !)
    Nanterre, devant cafetaria hall C
  • J’aime pas écrire sur les murs.
  • J’ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi
    Censier
  • Je décrète l’état de bonheur permanent
    Sc. Po., escalier
  • Je joue
    Nanterre
  • Je jouis dans les pavés
    Rue Gay-Lussac
  • «Je me propose d’agiter et d’inquiéter les gens. Je ne vends pas le pain mais la levure.» (Unamuno)
  • J’emmerde la société et elle me le rend bien
    Condorcet
  • Je ne sais qu’écrire mais j’aimerais en dire de belles et je ne sais pas
    Censier
  • Je ne suis au service de personne, le peuple se servira tout seul
    Sorbonne
  • Je ne suis au service de personne (pas même du peuple et encore moins de ses dirigeants) : le peuple se servira tout seul.
    Censier
  • Je participe.
    Tu participes.
    Il participe.
    Nous participons.
    Vous participez.
    Ils profitent.
  • Je plane/hashich
    Nanterre, ascenseur bâtiment GH
  • Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs
    Sorbonne, hall Grand amphi.
  • Je rêve d’être un imbécile heureux
    Nanterre, amphi. musique
  • Je suis marxiste, tendance Groucho
    Nanterre, salle C20
  • Je suis venu, j’ai vu, j’ai cru
    Sorbonne
  • Je t’aime !!! Dites-le avec des pavés
    Gare de Nanterre
  • Jeunes femmes rouges toujours plus belles
    Faculté de médecine
  • Les jeunes font l’amour, les vieux font des gestes obscènes.
  • Jouissez ici et maintenant
    Nouvelle Faculté de médecine
  • Jouissez sans entraves, vivez sans temps morts, baisez sans carotte
    Nanterre, cité universitaire, ascenseur
  • Laissons la peur du rouge aux bêtes à cornes… et la peur du noir aux staliniens
    Rue Bonaparte et/ou Beaux-Arts
  • Les larmes des Philistins sont le nectar des dieux
    Sorbonne, hall Grand amphi.
  • La liberté, c’est la conscience de la nécessité
    Place de la Sorbonne
  • La liberté, c’est le crime qui contient tous les crimes, c’est notre arme absolue
    Sorbonne, hall Grand amphi.
  • La liberté, c’est le droit au silence
    Censier
  • La liberté commence par une interdiction. Celle de nuire à la liberté d’autrui
    Nanterre
  • La liberté d’autrui étend la mienne à l’infini.
  • La liberté est le crime qui contient tous les crimes. C’est notre arme absolue.
  • La liberté n’est pas un bien que nous possédions. Elle est un bien que l’on nous a empêché d’acquérir à l’aide des lois, des règlements, des préjugés, ignorance…
    Nanterre
  • Libérez nos camarades.
  • Luttons contre la fixation affective qui paralyse nos potentialités. -Comité des femmes en voie de libération.
  • Lynchons Séguy ! La marchandise, on la brûlera !
    Institut pédagogique
  • Le mandarin est en vous
    Nouvelle faculté de médecine, grand hall
  • Mangez vos professeurs
    Sorbonne
  • Manquer d’imagination, c’est ne pas imaginer le manque
    Nanterre, amphi. musique
  • La marchandise, on la brûlera
    Sorbonne, hall Richelieu
  • Le masochisme aujourd’hui prend la forme du réformisme
    Sorbonne
  • Make love, not war.
  • La marchandise est l’opium du peuple.
  • Même si Dieu existait, il faudrait le supprimer.
  • Merde au bonheur (vivez)
    Sorbonne
  • Mes désirs sont la réalité
    Nanterre, C 24
  • Métro, boulot, dodo
    Ce slogan serait tiré d’un poème de Pierre Béarn, Couleurs d’usine, paru chez Seghers en 1951: Au déboulé garçon pointe ton numéro / pour gagner ainsi le salaire / d’une morne journée utilitaire / métro, boulot, bistro, mégots, dodo, zéro.
  • Mettez un flic sous votre moteur
    Rue Daubenton et/ou Censier
  • Millionnaires de tous les pays, unissez-vous, le vent tourne.
  • Mort aux tièdes
    Censier
  • La mort est nécessairement une contre révolution
    Langues orientales
  • Les motions tuent l’émotion
    Censier
  • Mutation lave plus blanc que révolution ou réformes
    Censier
  • Mur baignant infiniment dans sa propre gloire
    Nanterre, Hall A
  • Les murs ont des oreilles. Vos oreilles ont des murs
    Condorcet
  • N’admettez plus d’être / immatriculés / fichés / opprimés / réquisitionnés / prêchés / recensés / traqués /
    Odéon, escalier foyer
  • La nature n’a fait ni serviteurs ni maîtres, je ne veux donner ni recevoir de lois
    Hall, Sciences Po.
  • Ne changeons pas d’employeurs, changeons l’emploi de la vie
    Sorbonne
  • Ne consommons pas Marx
    Censier
  • Ne dites plus : Monsieur le Professeur, dites : crève salope !
    Rue Cujas
  • Ne dites plus : urbanisme, dites : police préventive
    Beaux-Arts
  • Ne me libère pas, je m’en charge
    Nanterre, bâtiment GH, ascenseur
  • Ne nous attardons pas au spectacle de la contestation, mais passons à la contestation du spectacle.
  • Ne nous laissons pas bouffer par les politicards et leur démagogie boueuse. Ne comptons que sur nous-mêmes. Le socialisme sans la liberté, c’est la caserne.
  • Ne prenez plus l’ascenseur, prenez le pouvoir
    107, avenue de Choisy
  • Ne travaillez jamais !
    Nanterre et/ou Sorbonne
  • Ne vous emmerdez pas, merdifiez
    Censier
  • Ne vous emmerdez plus, emmerdez les autres
    Nanterre, Hall C. Rz.
  • Le n’importe quoi érigé en système
    Nanterre
  • Le nihilisme doit commencer par soi-même
    Censier
  • Ni maître, ni Dieu. Dieu, c’est moi
    Censier
  • Ni robot, ni esclave
    Censier
  • Non à la révolution en cravate.
  • Notre espoir ne peut venir que des sans-espoir
    Hall Sc. Po.
  • Nous avons une gauche préhistorique
  • Hall Sc. Po.
  • Nous n’avons fait que la 1ère insurrection de notre révolution
    «Or, les vraies vacances, c’était le jour où nous pouvions regarder une parade gratuitement, où nous pouvions allumer un feu géant au milieu de la rue sans que les flics nous en empêchent.» Harpo Marx (Harpo speaks)
    Sorbonne
  • Nous ne voulons pas d’un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui.
    Sorbonne (une autre source mentionne «garantie» au lieu de «certitude»)
  • Nous refusons d’être H.L.M.isés, diplômés, recencés, endoctrinés, sarcellisés, sermonés, matraqués, télémanipulés, gazés, fichés.
  • Nous sommes des rats (peut-être) et nous mordons. Les enragés
    Sorbonne
  • Nous sommes rassurés : 2 + 2 ne font plus 4
    Censier
  • Nous sommes tous des «indésirables».
  • Nous sommes tous des juifs allemands
    Gare de Lyon
  • Nous voulons : les structures au service de l’homme et non pas l’homme au service des structures. Avoir le plaisir de vivre et non plus le mal de vivre
    Odéon
  • Nous voulons une musique sauvage et éphémère. Nous proposons une régénération fondamentale : grève de concerts, des meetings sonores : séances d’investigation collectives, suppression du droit d’auteur, les structures sonores appartiennent à chacun.
  • Nous voulons vivre.
  • La nouveauté est révolutionnaire, la vérité aussi
    Censier
  • Nul n’arrive à comprendre s’il ne respecte, conservant lui-même sa propre nature, la libre nature d’autrui
    Censier
  • L’obéissance commence par la conscience et la conscience par la désobéissance
    Censier
  • Occupation des usines.
  • O gentils messieurs de la politique, vous abritez derrière vos regards vitreux un monde en voie de destruction. Criez, criez, on ne saura jamais que vous avez été castrés.
    Sorbonne, galeries Lettres
  • On achète ton bonheur, vole-le !
    Sorbonne, hall Richelieu
  • On n’a… pas le temps d’écrire !!!
  • On n’efface pas la vérité (ni d’ailleurs le mensonge)
    Nanterre, salle C20
  • On ne revendique rien, on prend
    Faculté de médecine
  • On ne revendiquera rien, on ne demandera rien, on prendra, on occupera
    Sorbonne, hall grand amphi.
  • L’orthografe est une mandarine
    Sorbonne
  • Ôsons
    Nanterre
  • «Ôsons ! Ce mot renferme toute la politique de cette heure.» (Saint-Just)
  • Oubliez tout ce que vous avez appris. Commencez par rêver
    Sorbonne
  • Ou vous vous emparez des usines, des bureaux, des banques, de tous les moyens de distribution, ou vous disparaîtrez sans laisser de traces ! La révolution a besoin d’argent et vous, aussi; les banques sont là pour nous en fournir ! Une organisation, oui ! Une autorité ou un parti, NON ! (Bonnot and Clyde)
    Rue de l’Estrapade
  • Ouvrez les fenêtres de votre coeur
    Censier
  • Ouvrons les portes des asiles, des prisons et autres facultés
    Nanterre, amphi. Musique
  • La paresse est maintenant un crime, oui, mais en même temps un droit
    Censier
  • Parlez à vos voisins (et à vos voisines, bordel !)
    Rue Racine et/ou Censier
  • Participez au balayage. Il n’y a pas de bonnes ici
    Beaux-Arts
  • Pas de liberté aux ennemis de la liberté.
  • Pas de replâtrage, la structure est pourrie.
  • «La passion de la destruction est une joie créatrice.» (Bakounine)
  • Le patron a besoin de toi, tu n’as pas besoin de lui.
  • Au pays de Descartes les conneries se foutent en cartes
    Lycée Condorcet
  • La pègre, c’est nous
    Rue Moufetard
  • Une pensée qui stagne est une pensée qui pourrit
    Rue des Fossés-Saint-Jacques et/ou Sorbonne
  • Penser ensemble, non. Pousser ensemble, oui
    Assas, faculté de droit
  • La perspective de jouir demain ne me consolera jamais de l’ennui d’aujourd’hui
    Nanterre, escalier C, 1er étage
  • Plébicite : qu’on dise oui qu’on dise non, il fait de nous des cons.
  • Pluie. Pluie et vent et carnage ne nous dispersent pas mais nous soudent (Comité d’agitation culturelle)
    Sorbonne
  • La plus belle sculpture, c’est le pavé de grès. Le lourd pavé critique c’est le pavé que l’on jette sur la gueule des flics.
    Sorbonne, hall du grand amphi
  • Plus jamais Claudel
    Nanterre, Hall E
  • Plus je fais l’amour, plus j’ai envie de faire la révolution. Plus je fais la révolution, plus j’ai envie de faire l’amour
    Sorbonne

  • La poésie est dans la rue
    Odéon, rue Rotrou
  • La politique se passe dans la rue.
  • Pour mettre en question la société où l’on «vit», il faut d’abord être capable de se mettre en question soi-même.
  • Pourvu qu’ils nous laissent le temps…
  • Le pouvoir avait les universités, les étudiants les ont prises. Le pouvoir avait les usines, les travailleurs les ont prises. Le pouvoir avait l’O.R.T.F., les journalistes lui ont pris. Le pouvoir a le pouvoir, prenez-le lui !
    Sc. Po., hall d’entrée
  • Le pouvoir est au bout du fusil (est-ce que le fusil est au bout du pouvoir ?)
    Nanterre, hall C Rz
  • Le pouvoir sur ta vie tu le tiens de toi-même
    Rue Dauphine et/ou Odéon, rue Rotrou
  • Prenez vos désirs pour la réalité
  • Prenons la révolution au sérieux, mais ne nous prenons pas au sérieux
    Odéon
  • Professeurs, vous êtes aussi vieux que votre culture, votre modernisme n’est que la modernisation de la police, la culture est en miette (les enragés)
    Sorbonne
  • Professeurs, vous nous faites vieillir
    Rue Soufflot
  • Quand l’assemblée nationale devient un théâtre bourgeois, tous les théâtres bourgeois doivent devenir des assemblées nationales
    Odéon
  • Quand le dernier des sociologues aura été étranglé avec les tripes du dernier bureaucrate, aurons-nous encore des «problèmes» ?
    Sorbonne, hall GD amphi.
  • Quand le doigt montre la lune, l’imbécile regarde le doigt (proverbe chinois)
    Conservatoire de musique
  • Quand les gens s’aperçoivent qu’ils s’ennuient, ils cessent de s’ennuyer.
  • Que c’est triste d’aimer le fric.
  • Qu’est-ce qu’un maître, un dieu ? L’un et l’autre sont une image du père et remplissent une fonction oppressive par définition
    Médecine
  • Qui parle de l’amour détruit l’amour.
  • Le reflet de la vie n’est que la transparence du vécu
    Sorbonne, hall Grand amphi.
  • Réforme mon cul.
  • Regarde-toi : nous t’attendons !
    Odéon
  • Regarde ton travail, le néant et la torture y participent
    Sorbonne, hall grand amphi.
  • Regardez en face !!!
  • Les réserves imposées au plaisir excitent le plaisir de vivre sans réserve.
  • Le respect se perd, n’allez pas le rechercher
    Condorcet
  • Le rêve est réalité
    Censier
  • La révolution cesse dès l’instant qu’il faut se sacrifier pour elle.
  • La révolution, c’est une INITIATIVE.
  • La Révolution doit cesser d’être pour exister
    Nanterre, hall A1
  • La révolution doit se faire dans les hommes avant de se faire dans les choses
    Beaux-Arts
  • La révolution est incroyable parce que vraie
    Censier
  • Révolution, je t’aime.
  • Un révolutionnaire est un danseur de cordes
    Nouvelle faculté de médecine
  • La révolution n’est pas seulement celle des comités mais avant tout la vôtre.
  • Une révolution qui demande que l’on se sacrifie pour elle est une révolution à la papa
    Médecine
  • Un rien peut être un tout, il faut savoir le voir et parfois s’en contenter
    Nanterre, amphi. musique
  • Le rouge pour naître à Barcelone, le noir pour mourir (non, Ducon, pour vivre à Paris)
    Boulevard Saint-Michel
  • Le sacré, voilà l’ennemi
    Nanterre, hall B
  • Savez-vous qu’il existait encore des chrétiens ?
    Sorbonne
  • Scrutin putain
    Censier
  • Seule la vérité est révolutionnaire.
  • Un seul week-end non révolutionnaire est infiniment plus sanglant qu’un mois de révolution permanente
    Institut des langues orientales
  • SEXE : c’est bien, a dit Mao, mais pas trop souvent.
  • Si besoin était de recourir à la force, ne restez pas au milieu
    Rue Champolion
  • Si tu rencontres un flic, casse-lui la gueule
    Gare Saint-Lazare
  • Si tu veux être heureux, pends ton propriétaire.
  • Si vous continuez à faire chier le monde, le monde va répliquer énergiquement
    Nanterre, salle des prof. RC
  • Si vous pensez pour les autres, les autres penseront pour vous
    Nanterre, salle C24
  • La société est une fleur carnivore
    ?
  • La société nouvelle doit être fondée sur l’absence de tout égoïsme, de tout égolatrie. Notre chemin deviendra une longue marche de la fraternité.
    Sorbonne, hall bibliothèque
  • Sous les pavés la plage
    Place du Panthéon, place Edmond-Rostand et beaucoup d’autres lieux
  • Soyez réalistes, demandez l’impossible
    Censier
  • Soyez salés, pas sucrés !
    Lycée Louis-le-Grand et/ou Odéon
  • Soyons cruels
    Rue des Écoles
  • Staliniens vos fils sont avec nous
    Place Denfert-Rochereau
  • Les syndicats sont des bordels
    Rue Lafayette
  • Toi, mon camarade, toi que j’ignorais derrière les turbulences, toi jugulé, apeuré, asphyxié, viens, parle à nous.
  • Tout acte de soumission à la force qui m’est extérieure me pourrit tout debout, mort avant que d’être enterré par les légitimes fossoyeurs de l’ordre.
    Hall Nouvelle fac. médecine
  • Tout ce qui est discutable est à discuter
    Nanterre
  • Tout enseignant est enseigné. Tout enseigné est enseignant.
    Sc. Po., hall bibliothèque
  • Tout est Dada
    Odéon, foyer
  • «Toute vue des choses qui n’est pas étrange est fausse.» (Valéry)
  • Tout le pouvoir aux conseils ouvriers (un enragé).
  • Tout le pouvoir aux conseils enragés (un ouvrier).
  • Tout pouvoir abuse. Le pouvoir absolu abuse absolument.
    Nanterre, escalier C, 2è étage
  • Tout réformisme se caractérise par l’utopiste de sa stratégie et l’opportunisme de sa tactique
    Sorbonne, Grand Hall
  • Travailleur : tu as 25 ans mais ton syndicat est de l’autre siècle.
  • Le vent se lève. Il faut tenter de vivre
    Nanterre, salle C20
  • Vibration permanente et culturelle.
  • La vie est ailleurs
    Sorbonne
  • La vieille taupe de l’histoire semble bel et bien ronger la Sorbonne. Télégramme de Marx, 13 mai 1968.
  • Vigilance ! Les récupérateurs sont parmi nous ! «Anéantissez donc à jamais tout ce qui peut détruire un jour votre ouvrage.» (Sade)
    Sorbonne
  • Violez votre Alma Mater.
  • Vite !
    Collège de France
  • Vive le pouvoir des conseils ouvriers étendu à tous les aspects de la vie
    Nanterre
  • Vive les enragés qui bâtissent des aventures.
    Sorbonne, hall Grand Amphi.
  • Vive les mômes et les voyous
    Nanterre, hall C. Rz.
  • Vivre au présent.
  • Voir Nanterre et vivre. Allez mourir à Naples avec le Club Méditerranée.
  • Vous aussi, vous pouvez voler
    Sorbonne
  • Vous êtes creux.
  • Vous êtes en face d’une force. Prenez garde de déclencher la guerre civile par votre résistance.
    Nanterre
  • Vous finirez tous par crever du confort
    Nanterre, hall grand amphi.
  • Zelda, je t’aime ! À bas le travail !

1 thoughts on “07. Συνθήματα

  1. Παράθεμα: Aφιέρωμα στο Μάη του ’68 (του Ν. Θεοδοσίου) και video – ΣΥΛΛΟΓΟΣ ΕΚΠΑΙΔΕΥΤΙΚΩΝ Π.Ε. "Ο ΠΕΡΙΚΛΗΣ"

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